Le «Parti d’Amérique» d’Elon Musk est déjà mort

Le quotidien new-yorkais cite des sources proches du patron de X et Tesla pour avancer que ce dernier «appuie silencieusement sur la pédale de frein concernant son plan de lancer un parti politique».

Le magnat sud-africain a affirmé à ses «alliés» qu’il comptait plutôt se concentrer sur ses entreprises et voulait «éviter de s’aliéner des républicains influents en créant un troisième parti risquant de siphonner les voix des électeurs républicains».

Malgré ses différends avec le président américain Donald Trump, Musk serait resté proche du vice-président JD Vance, d’après des sources du Wall Street Journal. Musk aurait donc évoqué appuyer la campagne présidentielle de Vance en 2028, si ce dernier décidait de se présenter.

Le mois dernier, la querelle entre l’homme le plus riche du monde et l’homme le plus puissant du monde, autrefois de proches alliés, était à son apogée. L’un des principaux points de discorde était les critiques de Musk à l’égard de la grande loi budgétaire de Trump, qu’il jugeait trop coûteuse.

Trump avait alors déclaré que la Commission à l’efficacité gouvernementale (DOGE), que Musk avait dirigée avant de quitter le gouvernement en fin mai, pourrait s’attaquer aux subventions publiques allouées aux entreprises de ce dernier: «On pourrait mettre DOGE sur Elon. Vous savez ce qu’est DOGE? DOGE est le monstre qui pourrait se retourner et croquer Elon», avait lancé le milliardaire républicain.

En réaction, Musk avait annoncé lancer informellement le Parti de l’Amérique («America’s Party»), sans encore l’avoir enregistré auprès de la Commission électorale fédérale.

Depuis, leur querelle publique semble s’être apaisée. En effet, Trump a déclaré fin juillet sur Truth Social qu’il souhaitait que les entreprises de Musk «prospère comme jamais auparavant». Le président républicain a même nié avoir envisagé de retirer les subventions gouvernementales accordées à Musk.