
L’ancien président a réagi par l’intermédiaire de son porte-parole aux accusations lancées par Donald Trump et son administration, qui vont jusqu’à l’accuser de «trahison».
The U.S. intelligence community in 2017 said Russia had interfered in the 2016 U.S. election and sought to hurt Clinton while trying to help Trump.
Obama a d’ailleurs qualifié cette attaque de «une tentative maladroite pour détourner l’attention», alors que Trump se retrouve englué dans le scandale Epstein.

Trump accuse Obama, en s’appuyant sur un rapport publié par Tulsi Gabbard et le Bureau du Directeur du Renseignement national, d’avoir dissimulé et manipulé des informations clés indiquant qu’il n’existait «aucun signe de menace russe visant à manipuler directement le décompte des votes lors de l’élection de 2016».
Dans sa réponse, Obama qualifie ces «accusations étranges» et ces «allégations scandaleuses» de ridicules, en soulignant que même le secrétaire d’État de Trump, Marco Rubio, figurait parmi les élus républicains ayant cosigné en 2020 un rapport conjoint du comité du renseignement du Sénat concluant que la Russie avait tenté d’aider la campagne de Trump en 2016.

Alors que le président Donald Trump cherche désespérément à se défaire du scandale incessant lié à la gestion du dossier Epstein, une affaire qui entache son administration de manière sans précédent, il a profité d’une conférence de presse à la Maison-Blanche, en présence du président des Philippines, pour lancer de nouvelles accusations.
Devant les journalistes, Trump a déclaré qu’«il est temps de poursuivre les gens», affirmant que Barack Obama était coupable de trahison.

Donald Trump a ajouté, à propos de Barack Obama et Hillary Clinton: «Ils ont essayé de voler l’élection».
Un peu de projection, peut-être?