
Trump traite ses concitoyens Américains de «téteux» et les États-Unis de «pays stupide» en s’attaquant à la citoyenneté de naissance.
Des propos étranges

Dans un long message publié sur TruthSocial à propos d’une affaire majeure débattue devant la Cour suprême concernant la citoyenneté de naissance, le président des États-Unis a tenu des propos particulièrement étranges à l’encontre de son pays et de ceux qui y vivent.
Un droit constitutionnel

Sur Truth Social, Trump a pressé la Cour suprême de reconnaître, dans le cadre de l’examen d’un dossier lié à son récent décret sur la citoyenneté de naissance, que ce droit constitutionnel n’a jamais été conçu pour s’appliquer aux enfants nés aux États-Unis de ressortissants étrangers en situation irrégulière ou temporaire.
Son propre pays

Au passage, il n’a pas hésité à lancer quelques attaques contre son propre pays.
«Arnaquer notre pays»

En dénonçant ce qu’il considère comme une exploitation des avantages américains par des non-citoyens, Trump décrit les immigrants en situation irrégulière comme des individus venus «arnaquer notre pays» et accuse des gens du monde entier de profiter indûment de la citoyenneté de naissance.
«Un pays STUPIDE»

Selon lui, cette situation découle directement de la bêtise du pays et, évidemment, de la rectitude politique. «Nous sommes, pour être politiquement corrects, un pays STUPIDE», lance Trump sur Truth Social.
Des vacances

Dans le message, Trump affirme que le droit du sol (Birthright Citizenship) visait uniquement les enfants d’esclaves affranchis après la guerre de Sécession, et qu’il n’a jamais été destiné à ceux qui «prennent des vacances pour devenir citoyens permanents des États-Unis, en amenant leurs familles et en riant des TÉTEUX que nous sommes».
Leur autorité

La Cour suprême ne se prononce pas pour l’instant sur la constitutionnalité du décret de Trump visant à restreindre le droit du sol, mais examine plutôt si les tribunaux inférieurs ont dépassé leur autorité en bloquant son application par des injonctions nationales.
Une réinterprétation

Cet enjeu pourrait rouvrir la porte à une réinterprétation du 14e amendement, adopté en 1868 pour accorder la citoyenneté aux anciens esclaves, dont la formulation large inclut toute personne née sur le sol américain, quel que soit le statut migratoire des parents, à l’exception des enfants de diplomates étrangers.
Un principe fondateur

En insultant ainsi les États-Unis pour avoir permis le maintien du droit du sol, Trump ne fait pas que contester une disposition constitutionnelle, il remet en question un principe fondateur de l’identité américaine: celui d’une citoyenneté inclusive et universelle.