James Bond, l’agent secret qui se moque de tous les dangers, craint cependant lui aussi le coronavirus COVID-19.
La première du prochain film de James Bond, No Time To Die, qui devait avoir lieu en Chine en avril est annulée en raison de l’épidémie de virus mortel.
Comme pour tous les films, la sortie d’un long-métrage vedette est accompagnée d’une tournée promotionnelle mondiale. La distribution du 25e film de la série James Bond, mettant en vedette pour la dernière fois l’acteur Daniel Craig et ses gadgets, devait donc s’arrêter à Beijing en avril prochain.
Le virus qui touchait près de 52 000 personnes, dont plus de 51 000 uniquement en Chine selon l’Organisation mondiale de la santé (16 février), forcent les studios MGM a revoir ses plans promotionnels.
En Chine, le gouvernement a mis en place des mesures exceptionnelles pour tenter d’éradiquer la pandémie. L’une de ces mesures est la fermeture de plus de 70 000 salles de cinéma à travers le pays. Pour l’instant, rien n’indique que les cinémas seront rouverts à temps en avril pour le lancement de No Time To Die.
La Chine est le deuxième plus important marché cinématographique dans le monde après les États-Unis. La perte de la Chine va nécessairement affecter les performances aux guichets du nouveau film de l’agent 007. Le film précédent, Spectre, paru en 2015, avait engrangé des revenus de plus de 880 millions de dollars (US) dans le monde.
Outre No Time To Die, d’autres films qui devaient paraître en Chine ont aussi été retardés.
C’est le cas de 1917, Doolittle, Little Women et Jojo Rabbit entre autres.